Les ECOS peuvent apparaître comme une nouvelle difficulté imposée au sein de cette réforme, tant pour les étudiants que pour les enseignants. Chacun doit se soumettre à cette nouvelle modalité d’évaluation, qui représente un stress pour les étudiants. Ils peuvent impliquer autant les connaissances médicales, que les capacités de raisonnement clinique, d’examen clinique, de communication, etc. A cette évaluation qui va dans le sens d’une évaluation des compétences plus que des connaissances s’ajoute la pression d’un examen pratique sous l’œil d’un évaluateur.

Cependant, les ECOS peuvent aussi être perçus comme une opportunité de mieux se former à l’examen et à la pratique clinique avant l’internat. Aller en stage, voir les patients en situation réelle, reste le meilleur moyen de s’entraîner. Mais on ne peut pas passer dans tous types de services, et il faut aussi s’entraîner à la modalité d’examen elle-même.

C’est pourquoi l’entrainement sur des scénarios, va être indispensable pour acquérir un certain nombre de réflexes et diminuer son stress vis-à-vis de l’examen. Il s’agit également d’une excellente façon d’arriver plus serein au rôle d’interne, en étant plus confiant dans ses compétences pratiques d’examen clinique, de raisonnement clinique et de relation au patient et en équipe, dans des situations de vie réelles.

La neurologie, qui repose sur un diagnostic topographique clinique, et la médecine physique et de réadaptation dont le diagnostic fonctionnel est à l’origine de toute proposition, se prêtent particulièrement bien à cette nouvelle forme d’entraînement, d’apprentissage et d’évaluation.

Ces scénarios ont pour but de constituer pour vous des pistes de réflexion et d’entraînement, des exemples de points qui pourraient être testés dans le cadre d’ECOS réels. Ils ont vocation à être testés, remaniés, adaptés, et à servir d’entraînements au quotidien entre vous. Jouer le rôle d’acteur ou d’évaluateur fera partie intégrante de cet entraînement et de cet apprentissage.